aeb@cwi.nl
Les paquetages suivants contiennent des programmes en rapport avec le clavier ou la console.
kbd-0.90.tar.gz
contient loadkeys
, dumpkeys
, showkey
,
setmetamode
, setleds
, setfont
, showfont
, mapscrn
,
kbd_mode
, chvt
, resizecons
, disalloc
,
getkeycodes
, setkeycodes
.
util-linux-2.5
contient setterm
, kbdrate
.
shellutils-1.8
(ou stty.tar.gz
) contient stty
.
open-1.1.tgz
contient open
. (Voir aussi dynamic-vc-1.1.tar.gz
.)
SVGATextMode-0.9.tar.gz
contient SVGATextMode
.
La distribution standard de X contient xmodmap
, xset
, kbd_mode
.
(Voir aussi X386keybd(1).)
Quand on appuie sur une touche, le contrôleur clavier envoie des
scancodes au pilote clavier du noyau. Certains claviers sont
programmables, mais en général les scancodes sont fixes.
Quand le pilote clavier est en mode scancode (dit aussi
mode raw), le noyau se contente
de transmettre les codes tels quels à l'application, c'est ce qui se
passe sous X
. Sinon le flux de scancodes est décomposé en
keycodes correspondant à l'appui ou au relâchement d'une touche. (Le
simple fait d'appuyer sur une touche peut produire jusqu'à 6
scancodes, réduits ici en un seul keycode.) Si le pilote clavier est
en mode keycode (ou
mode mediumraw),
l'application reçoit les keycodes (ce mode est utilisé, par exemple,
par showkey
).
Sinon, les keycodes sont traduits d'après une table (keymap), ensuite,
soit un caractère (ou un chaîne) est envoyé à l'application, soit une
action est déclenchée.
(Exemple: si on appuie et relâche la touche q
, le clavier envoie
les scancodes 0x1E et 0x9E, ce qui est converti en keycodes 30 et
158, puis en la valeur 113, qui est le code ASCII ou Latin-1 de q
(avec un clavier Azerty et une keymap adaptée).
Si on appuie et relâche la touche Suppr
, le clavier envoie les
scancodes 0xE0 0x53 0xE0 0xD3, convertis en keycodes 111 et 239, ce
qui donne finalement la séquence ESC [ 3 ~
. Ctrl-Alt-Suppr
est une combinaison de touches qui déclenche une action.)
La conversion de scancodes exotiques en keycodes peut être programmée
avec l'utilitaire setkeycodes
, mais peu de gens ont besoin.
La table de traduction des keycodes en caractères, chaînes ou
actions, i.e. la keymap, se manipule grâce à loadkeys
.
Pour plus de détails, voir getkeycodes(8), setkeycodes(8), dumpkeys(1), loadkeys(1).
Dans ce paragraphe, le terme `envoyé à l'application' signifie en
fait `transmis au pilote du terminal'. Le texte est ensuite traité de
la même façon que s'il venait d'une ligne série. Les détails de ce
traitement sont ajustés par le programme stty
.
A l'inverse, quand on envoie des caractères à la console, ils
subissent un traitement standard (réglé par stty
), puis sont
envoyés au pilote de la console.
Le pilote de la console émule un terminal VT100, et scrute les données
reçues pour intercepter les séquences escape (du genre déplacement du
curseur, effacement de l'écran, etc.). Les autres octets sont,
après une éventuelle conversion par la table de conversion de la
console, écrits dans la mémoire vidéo. La carte vidéo affiche ces
caractèrs en utilisant une police stockée dans sa mémoire. On peut
changer cette police en utilisant setfont
, et la table de
conversion de la console peut être modifiée avec mapscrn
.
Pour plus de détails, voir plus bas.
L'écran est plein de cochonneries, tout ce qu'on tape apparaît sous forme de petits dessins. Que faire ?
De nombreux programmes retracent l'écran quand on tape ^L, ce qui peut
être utile en cas de modem bruité ou de messages intempestifs à
l'écran. La commande clear
efface l'écran.
La commande reset
réinitialise le pilote de la console. Elle est
bien utile quand l'écran est plein de ces jolis caractères graphiques
illisibles, ou quand l'affichage est réduit à la ligne du bas.
Si vous ne disposez pas de cette commande, ou si elle fait autre
chose, voici le remède: mettez ces deux lignes dans un fichier
exécutable reset
quelque part dans votre PATH:
#!/bin/sh
echo -e \\033c
ce qui envoie la séquence ESC c à la console.
Si vous avez chargé une police bizarre et que vous voulez revenir à la
police par défaut,
% setfont
fera l'affaire (à condition que la police par défaut soit à sa place).
Sur de vieux terminaux, l'utilisation de tabs peut demander un délai,
exécuter alors
% stty tab3
(voir stty(1)). Pour changer de mode vidéo, utiliser resizecons
ou
SVGATextMode
.
Ceci règle généralement la partie affichage.
Côté clavier, il peut y avoir encore pas mal de problèmes. Si X
,
DOOM
ou tout autre programme travaillant en mode raw (ou
mediumraw) se plante, le clavier peut rester dans ce mode et il est
alors difficile d'exécuter la moindre commande. (Voir "Comment sortir
du mode raw" plus loin.)
Le problème peut parfois se situer à un niveau encore plus bas. Il y a au moins deux niveaux (le clavier et le contrôleur clavier) où l'on peut envoyer la commande "désactiver le clavier" au matériel. De plus les claviers ont souvent trois tables de scancodes utilisables au choix.
Je n'ai cependant jamais entendu parler de cas où cela ait posé un problème.
Certains claviers ont une fonction de reprogrammation des touches.
Stormy Henderson (
stormy@Ghost.Net
) écrit:
`Si votre clavier a été accidentellement reprogrammé, vous pouvez (avec un clavier Gateway AnyKey) appuyer sur control-alt-suspend_macro pour remettre les choses en place.'
% stty erase ^?
Si le caractère est effacé, mais d'une manière bizarre, c'est que les
paramètres du terminal sont mauvais. Si echoprt
est activé, les
caractères effacés s'affichent entre \
et /
.
Si echoe
est désactivé, les caractères ne sont plus effacés à
l'écran, mais leur effacement est signalé par l'affichage du caractère
d'effacement, exemple: Libux###nux
(avec # comme
caractère d'effacement).
On utilisera donc généralement stty echoe -echoprt
. La commande
stty sane
activera ces paramètres et bien d'autres. La commande
stty -a
affiche les paramètres actuels. Pourquoi ces paramètres ne
sont pas activés par défaut ? Il suffit d'utiliser le bon getty
.
Il est à noter que beaucoup de programmes (comme bash
, emacs
etc.) ont leur propres assignations de touches (définis dans
~/.inputrc
, ~/.emacs
, etc.) et ne tiennent pas compte
de ces paramètres de terminal.
Jadis, la console traduisait DEL (\177
) en BS Espace BS
(\010\040\010
).
Les DEL sont désormais ignorés (comme le devrait toute émulation vt100 fidèle). Choisissez un meilleur getty, i.e., qui n'affiche pas les DEL.
Au premier essai, on parle à getty
, au deuxième à
login
, deux programmes distincts qui peuvent se comporter différemment.
Quand on utilise la console, ou plus précisément, quand le clavier n'est pas en mode (medium)raw, il faut utiliser:
% loadkeys monclavier.map
Sous X, utiliser:
% xmodmap monclavier.xmap
Remarque: depuis XFree86-2.1, X initialise son clavier à partir de la
configuration du clavier de la console. Bien que les deux systèmes ne
soient pas 100% compatibles, cette technique rend généralement
l'utilisation de xmodmap
superflue.
Si, par exemple, si vous voulez que la touche Backspace génère le code BackSpace (^H), au lieu du code par défaut (Delete), faites:
% loadkeys
keycode 14 = BackSpace
%
(i) Parce que les terminaux VT100 ont une touche Delete au dessus de la touche Entrée.
(ii) Parce que Linus en a décidé ainsi.
% xmodmap -e "keysym BackSpace = Delete" -e "keysym Delete = BackSpace"
Ou, si vous voulez juste que Backspace génère le code BackSpace:
% xmodmap -e "keycode 22 = BackSpace"
Ou, si vous voulez juste que Delete génère le code Delete:
% xmodmap -e "keycode 107 = Delete"
(mais généralement c'est déjà la disposition par défaut).
Mettez dans votre .emacs
les lignes:
(global-set-key "\?" 'delete-backward-char)
(global-set-key "\C-h" 'help-command)
Bien sûr, vous pouvez associer d'autres commandes à d'autres touches
de la même manière.
Mettez dans votre .emacs
les lignes:
(setq keyboard-translate-table (make-string 128 0))
(let ((i 0))
(while (< i 128)
(aset keyboard-translate-table i i)
(setq i (1+ i))))
(aset keyboard-translate-table ?\b ?\^?)
(aset keyboard-translate-table ?\^? ?\b)
Mettez dans votre .kermrc
les lignes:
set key \127 \8
set key \8 \127
Normalement xterm hérite des modes de terminal du processus qui l'appelle.
Pour xdm
, les caractères erase et kill sont #
et @
,
comme sur les bons vieux Unix Version 6.
Si ça ne vous plaît pas, vous pouvez mettre
XTerm*ttymodes: erase ^? kill ^U intr ^C quit ^\ eof ^D susp ^Z start ^Q stop ^S eol ^@
dans /usr/lib/X11/app-defaults/XTerm
ou dans
$HOME/.Xresources
, à condition d'exécuter la commande
xrdb $HOME/.Xresources
dans votre $HOME/.xinitrc
.
Mettre
*XmText.translations: #override\n\
<Key>osfDelete: delete-previous-character()
*XmTextField.translations: #override\n\
<Key>osfDelete: delete-previous-character()
dans votre $HOME/.Xresources
devrait faire l'affaire.
Cependant, la FAQ de netscape dit:
Pourquoi ma touche Backspace ne marche pas dans les boites texte ? Par défaut, Linux et XFree86 ont leur touches Backspace et Delete mal configurées. Tous les programmes Motif (y compris Netscape Navigator) auront les mêmes problèmes. Les spécifications Motif disent que Backspace doit effacer le caractère précédent et Delete le caractère suivant. Par défaut sous Linux et XFree86 Backspace et Delete génèrent le code DEL. Le problème peut être résolu en utilisant un programme tel que xmodmap, xkeycaps, ou loadkeys pour que la touche Backspace génère le code BackSpace au lieu de Delete. Une autre solution consiste à avoir un fichier .motifbind; voir la page de manuel de VirtualBindings(3). Note: n'utilisez pas les ressources *XmText.translations ou *XmTextField.translations pour essayer de résoudre ce problème. Si vous le faites, vous annulez toutes les autres programmations de touches dans les boites textes de Netscape Navigator.
Les gens qui ont des problèmes avec backspace ont tendance à aller
voir dans leur fichier termcap (ou terminfo), et effectivement la
ressource kb
(ou kbs
) décrit le code généré par la touche
Backspace. Cependant peu de programmes utilisent ces bases de données
pour rechercher le code envoyé par backspace, donc,
à moins de n'avoir des problèmes qu'avec certains programmes, il faut
en général chercher ailleurs.
Cela dit, il vaut mieux de toute façon avoir un termcap (ou terminfo)
correct. Voir aussi "La variable TERM" plus loin.
Le noyau a quatre tables de conversion des octets en symboles écran: a) Latin1 -> PC, b) VT100 graphique -> PC, c) PC -> PC, d) utilisateur.
Il y a deux tables de caractères, appelées G0 et G1, dont l'une est la table courante. (Initialement G0.) Taper ^N fait passer à la table G1, ^O à la table G0.
Ces variables G0 et G1 pointent sur des tables de conversion et peuvent êtres changées par l'utilisateur. Initialement, elles pointent respectivement sur les tables a) et b). Les séquences ESC ( B , ESC ( 0 , ESC ( U et ESC ( K font respectivement pointer G0 sur les tables de conversion a), b), c) et d). Les séquences ESC ) B , ESC ) 0 , ESC ) U et ESC ) K font respectivement pointer G0 sur les tables de conversion a), b), c) et d).
La séquence ESC c provoque une réinitialisation complète du terminal,
ce qui peut être nécessaire si l'écran est tout brouillé. La commande
echo ^V^O
, souvent conseillée, ne fera que rappeler la table G0,
mais rien ne garantit que G0 pointe sur la table a).
Certaines distributions ont un programme reset(1) qui fait juste un
echo ^[c
.
Si votre termcap pour la console est correcte (et a une entrée
:rs=\Ec:
), alors vous pouvez utiliser setterm -reset
.
La table de conversion d) peut être définie par mapscrn(8).
Le résultat est que si un symbole c est affiché, c'est le
symbole s = map[c]
qui est mis dans la mémoire vidéo.
L'image du caractère s
se trouve dans la mémoire de la carte
vidéo et peut être modifiée avec setfont(8).
Par défaut, le changement de console se fait par Alt-Fn ou Ctrl-Alt-Fn.
Sous X
(ou les versions récentes de dosemu
), seule la
combinaison Ctrl-Alt-Fn marche.
XFree86 1.3 ne sait pas que la touche Alt est enfoncée quand on rappelle la fenêtre X. Il faut donc relâcher Alt avant de pouvoir rechanger de console. Pourtant, ça pourrait marcher: le noyau mémorise toujours l'état appuyé/relâché des touches. (Autant que faire se peut: certains clavier n'émettent pas de scancode quand on appuie dessus (ex: les touches PFn d'un FOCUS 9000) ou quand on les relâche (ex: la touche Pause de la plupart des claviers).)
XFree86 1.3 sauve les polices chargées sur la carte vidéo quand il est
démarré, et les restaure lors d'un changement de console. Donc le
résultat d'un setfont
sur une console virtuelle est annulé par un
aller retour dans la fenêtre X.
L'utilisation de setfont
sous X donne des résultats bizarres...
Le changement de console par programme est possible grâce à la
commande chvt
.
Cette question est toujours posée de temps en temps, mais la réponse
est: il y en a déjà suffisament.
Depuis la version 1.1.54 du noyau, il y a entre 1 et 63 consoles
virtuelles. Une nouvelle console est créée dès qu'elle est ouverte.
Elle peut être supprimée avec disalloc
(mais il faut que plus
aucun processus ne lui soit associé).
Pour les vieux noyaux, changer la ligne
#define NR_CONSOLES 8
dans include/linux/tty.h
(ne pas dépasser 63),
et recompiler. Il est possible que vous ayez à créer le périphérique correspondant
avec MAKEDEV
ou mknod tty
N c 4
N où N est le numéro du terminal.
Si vous voulez avoir des getty
sur ces nouvelles consoles,
ajoutez des lignes dans /etc/inittab
.
Quand les consoles sont allouées dynamiquement, il est généralement
plus simple de n'avoir qu'un ou deux getty
. D'autres consoles
sont ouvertes par
open -l -s bash
. Les consoles inutilisées (sans processus
associé) sont désallouées par disalloc
.
Si vous disposez de spawn_login
(inclus dans
kbd-0.90.tar.gz
) et que vous mettez
loadkeys << EOF
alt keycode 103 = Spawn_Console
EOF
spawn_login &
dans /etc/rc.local
, taper Alt-FlècheHaute créera (et
affichera) une nouvelle console avec un login
. Voir aussi
open-1.3.tgz
.
Vous ne pouvez vous loger sous "root" que sur les terminaux listés dans
/etc/securetty
.
Quand on appuie sur Ctrl-Alt-Del (ou toute autre combinaison à
laquelle loadkeys associe le keycode Boot), soit la machine reboote
immédiatement (sans sync), soit le signal SIGINT est envoyé à
init
(ce qui est le comportement par défaut, changeable par
l'appel système reboot(), voir ctrlaltdel(8)).
Certains init
changent le défaut. Ce qui se produit quand
init
reçoit SIGINT dépend de la version du init
utilisée et
est souvent déterminé par le ligne pf
du fichier
/etc/inittab
(on peut dans ce cas lancer n'importe quel programme).
Dans les versions actuelles du noyau Ctrl-AltGr-Del n'est plus assigné
par défaut à Boot.
Combinaisons par défaut avant utilisation de loadkeys, donc en qwerty.
Nom du keycode Combinaison ------------------------------- Show_Memory Shift-Scrollock Show_Registers AltGr-ScrollLock Show_State Ctrl-ScrollLock Console_n Alt-Fn and Ctrl-Alt-Fn (1 <= n <= 12) Console_{n+12} AltGr-Fn (1 <= n <= 12) Incr_Console Alt-FlècheDroite Decr_Console Alt-FlècheGauche Last_Console Alt[Gr]-ImprEcran Scroll_Backward Shift-PgPrec Scroll_Forward Shift-PgSuiv Compose Ctrl-. (Ctrl-: sur clavier azerty) Caps_On <pas défini> (Par défaut CapsLock est un va-et-vient, Caps_Shift <pas defini> ces Keycodes servent à recréer le désagréable comportement MS-Keyb Fr)
Ctrl-Alt-Fn Affiche la console virtuelle n Ctrl-Alt-KP+ Résolution suivante Ctrl-Alt-KP- Résolution précédente Ctrl-Alt-Backspace Tue le serveur XSur certaines cartes-mères, Ctrl-Alt-KP- et Ctrl-Alt-KP+ émulent le bouton Turbo. Ces séquences produisent les scancodes 1d 38 4a ca b8 9d et 1d 38 4e ce b8 9d, et toutes deux changent la vitesse de Turbo (>= 25MHz) à non-Turbo (8 or 12 MHz) et vice-versa. (souvent ce comportement peut être désactivé par un cavalier sur la carte-mère.)
Perry F Nguyen (
pfnguyen@netcom22.netcom.com
) écrit:
Les BIOS AMI permettent de bloquer le clavier et de faire clignoter les LEDs quand on appuie sur Ctrl-Alt-Backspace et qu'un mot de passe BIOS est défini, et ce jusqu'à ce que celui-ci soit tapé.
Ctrl-Alt-Fn Rappelle la console n (versions >0.50; avant Alt-Fn) Ctrl-Alt-PgDn Tue dosemu (quand le calvier est en mode RAW) (et bien d'autres, voir la documentation de dosemu)
Un symbole peut être construit en utilisant plusieurs frappes.
accent keycode mort keycode normal ------------------------------------------------------ accent grave dead_grave grave accent aigu dead_acute apostrophe accent circonflexe dead_circumflex asciicircum tilde dead_tilde asciitilde tréma dead_diaeresis diaeresisPar défaut aucune touche du clavier n'est morte. Le résultat est celui de Compose + accent + lettre (et est donc redéfinissable, cf plus bas).
NDT: pour des francophones utilisant un clavier Azerty, il vaut généralement mieux se contenter de définir comme touches mortes l'accent circonflexe et le tréma de la touche à droite du `P'. Il est sinon fastidieux voire parfois impossible (en particulier sous X) de taper les symboles tilde et apostrophe, bien utiles sous Unix. Or les tables standard pour clavier Latin-1 activent en général toutes les touches mortes possibles. Il faut donc pour ressusciter ces touches, remplacer le keycode mort par le keycode normal dans la table chargée au démarrage par loadkeys.
dumpkeys | grep compose
.Il est à noter qu'il existe au moins trois mécanismes de composition distincts:
/usr/X11R6/lib/X11/locale/iso8859-1/Compose
.iso-insert.el
.Voir loadkeys(1), setleds(1), setmetamode(1) pour les codes générés par les diverses touches et l'utilisation des leds quand on n'est pas sous X. Sous X, voir xmodmap(1).
Voir setterm(1), kbdrate(8) pour les propriétés telles que les couleurs de l'écriture et du fond, l'économiseur d'écran et la vitesse de répétition des touches quand on n'est pas sous X. Sous X, voir xset(1), qui s'occupe aussi du clic des touches et du volume des bips.
Le fichier /etc/termcap
définit les séquences escape
utilisées par de nombreux programmes utilisant la console (ou tout
autre terminal). Une version plus moderne se trouve dans
/usr/lib/terminfo
. (voir terminfo(5). Les fichiers terminfo
sont créés par le compilateur terminfo /usr/lib/terminfo/tic
,
voir tic(1).)
(Sur ma machine) /dev/console
est lien symbolique sur
/dev/tty0
, et le noyau considère /dev/tty0
comme un
synonyme de la console virtuelle courante.
XFree86 1.3 change le propriétaire de /dev/tty0
, mais ne le
restaure qu'à la sortie. Or dumpkeys risque de ne pas marcher si quelqu'un
d'autre est propriétaire de /dev/console
; dans ce cas, lancer
X et en sortir peut arranger les choses.
Si un programme utilisant le mode K_RAW
du clavier se termine sans
remettre le calvier en mode K_XLATE
, alors il est très difficile de
faire quoi que ce soit - même Ctrl-Alt-Del. Cependant il est parfois
possible d'éviter d'appuyer sur Reset (et même souhaitable: vos
utilisateurs risquent de ne pas apprécier qu'on leur tue leur Nethack,
et surtout il est possible d'endommager le système de fichiers).
Les solutions simples consistent à se loger à partir d'un autre
terminal ou une autre machine et faire kbd_mode -a
.
La procédure suivante suppose que X ne tourne pas, que l'écran est en
mode texte, que vous êtes à un prompt shell, que Ctrl-C est le
caractère d'interruption et que vous n'avez pas un clavier trop
exotique (i.e. la touche `=' est 2 touches à droite de `0').
1ère étape: Lancer X. Appuyez sur la combinaison 2-F12-= : appuyez sur 2 puis F12 (sans lâcher 2) et puis = (sans lâcher les deux autres), le tout assez rapidement! Ça lance X. (Explication: si l'appui sur une touche produit le keycode K, alors son relâchement produit K+128. Votre shell risque de na pas apprécier ces caractères, donc on évite de les lui envoyer en ne lâchant pas les touches. `2' produit un ^C qui annule tout ce qui a été tapé avant. F12 produit un X et `=' le code entrée. Et tout ça vite fait avant que la répétition des touches ne commence...)
Votre écran est alors probablement gris, puisqu'aucun .xinitrc
n'a été spécifié. Cependant Ctrl-Alt-Fn marche, et vous pouvez appeler
une autre console. (Ctrl-Alt-Backspace marche aussi, mais ça restaure
l'état initial du clavier qui justement n'est pas bon.)
2ème étape: Programmer le changement de mode du clavier.
(Par exemple, avec sleep 5; kbd_mode -a
.)
3ème étape: Quitter X. Alt-Fx (souvent Alt-F7) retourne sous X, ensuite Ctrl-Alt-Backspace tue X. Dans les 5 secondes le clavier redevient utilisable.
Si vous voulez vous préparer pour cette occasion, faites de
\215A\301
(3 symboles) un alias de kbd_mode -a
.
Désormais, l'appui sur F7 en mode RAW remettra tout en ordre.
De nombreux programmes utilisent la variable TERM
et la base de
données /etc/termcap
ou /usr/lib/terminfo/*
pour
trouver quelle chaîne de commande efface l'écran, déplace le curseur,
etc., et parfois pour savoir quelle chaîne est envoyée par la touche
backspace, ou les touches de fonction, etc. Cette variable est d'abord
définie par le noyau (pour la console). Généralement elle est
redéfinie par getty
, en utilisant /etc/ttytype
ou
l'argument spécifié dans /etc/inittab
.
Parfois elle est encore changée par /etc/profile
.
Les anciens systèmes utilisent TERM=console
ou
TERM=con80x25
. Les plus récents (avec ncurses 1.8.6) utilisent la
valeur plus spécifique TERM=linux
ou TERM=linux-80x25
.
Cependant, les vieilles versions de setterm
cherchent une valeur
du type TERM=con*
et ne marchent donc pas avec TERM=linux
.
Depuis la version 1.3.2 du noyau, la valeur par défaut est TERM=linux
.
Si votre termcap n'a pas d'entrée `linux', il suffit d'ajouter l'alias linux dans la description de `console':
console|con80x25|linux:\
et de copier (ou faire un lien symbolique)
/usr/lib/terminfo/c/console
en /usr/lib/terminfo/l/linux
.
Il manque, dans le fichier terminfo de la console linux fourni avec
ncurses 1.8.6, la ligne:
kich1=\E[2~
, nécessaire à certains programmes.
Editez ce fichier et compilez-le avec tic
.
C'était jadis un véritable calvaire. Il fallait convaincre
individuellement chaque programme de travailler en 8 bits.
Les choses ne sont pas encore idéales, mais récemment de nombreux
utilitaires GNU ont appris à reconnaître les variables
LC_CTYPE=iso_8859_1
ou LC_CTYPE=iso-8859-1
.
Essayez d'abord ça, et si ça ne suffit pas essayez les trucs ci-dessous.
Tout d'abord, le huitième bit doit survivre au processus d'entrée du
noyau, assurez-vous-en donc avec stty cs8 -istrip -parenb
.
A. Pour emacs
, mettez les lignes
(standard-display-european t)
(set-input-mode nil nil 1)
(require 'iso-syntax)
et peut-être aussi
(load-library "iso-insert.el")
(define-key global-map [?\C-.] 8859-1-map)
dans votre $HOME/.emacs
.
(Cette dernière ligne marche dans un xterm
, en utilisant emacs -nw
,
mais il faut alors mettre
XTerm*VT100.Translations: #override\n\
Ctrl <KeyPress> . : string("\0308")
dans votre .Xresources
.)
NDT: fichiers pour clavier Qwerty, à vérifier pour azerty.
B. Pour less
, mettez LESSCHARSET=latin1
dans l'environment.
C. Pour ls
, mettez l'option -N
. (A priori en faisant un alias.)
D. Pour bash
(version 1.13.*), mettez
set meta-flag on
set convert-meta off
et, selon le Danish-HOWTO,
set output-meta on
dans votre $HOME/.inputrc
.
E. Pour tcsh
, définissez les variables:
setenv LANG fr_FR (ou fr_CA, fr_CH, fr_BE...)
setenv LC_CTYPE iso_8859_1
Si nls
est installé, les routines correspondantes sont utilisées.
Sinon tcsh
agit en iso_8859_1, quelle que soit les valeurs données à
LANG et LC_CTYPE. voir la section NATIVE LANGUAGE SYSTEM de tcsh(1).
(d'après le Danish-HOWTO: setenv LC_CTYPE ISO-8859-1; stty pass8
)
F. Pour flex
, donnez l'option -8
si l'analyseur généré doit
accepter les entrées 8-bits. (Bien sur qu'il doit le faire !)
G. Pour elm
, mettez displaycharset
à ISO-8859-1
.
(Danish HOWTO: LANG=C
et LC_CTYPE=ISO-8859-1
)
H. Pour les programmes utilisant curses (comme lynx
) David Sibley dit:
La version standard de curses utilise le huitième bit pour la vidéo inversée (voir le flag _STANDOUT défini dans/usr/include/curses.h
). Cependantncurses
semble fonctionner en 8-bits et affiche le iso-latin-8859-1 correctement.
I. Pour les programmes utilisant groff
(comme man
), utilisez
le -Tlatin1
au lieu de -Tascii
. Les vieilles versions de man
utilisent aussi col
, et le point suivant s'applique aussi.
J. Pout col
, assurez-vous 1) qu'il a été corrigé et fait un
setlocale(LC_CTYPE,"");
et 2) de définir
LC_CTYPE=ISO-8859-1
dans l'environment.
K. Pour rlogin
, utilisez l'option -8
.
L. Pour joe
,
sunsite.unc.edu:/pub/Linux/apps/editors/joe-1.0.8-linux.tar.gz
devrait marcher après édition du fichier de configuration. J'ai aussi lu:
joe
: mettez l'option -asis
dans /usr/lib/joerc
en
première colonne.
M. Pour LaTeX: \documentstyle[isolatin]{article}
.
Pour LaTeX2e: \documentclass{article}\usepackage{isolatin}
ou isolatin.sty
est disponible à
ftp://ftp.vlsivie.tuwien.ac.at/pub/8bit
.
Une belle discussion sur le thème de l'ISO-8859-1 et sur comment
manipuler les caractères 8-bits est disponible dans
ftp://grasp.insa-lyon.fr/pub/faq/fr/accents
(en français).
Une autre, en anglais, peut être trouvée à
ftp://rtfm.mit.edu/pub/usenet-by-group/comp.answers/character-sets/iso-8859-1-faq
.
Encore une autre(?):
ftp://ftp.vlsivie.tuwien.ac.at/pub/8bit/FAQ-ISO-8859-1
.
Depuis la version 2.1, XFree86 initialise sa keymap d'après celle de Linux, dans les limites du possible. Linux a 16 entrées par touches (une pour chaque combinaison de Shift, AltGr, Ctrl, Alt; en fait il en a même 256), alors que X n'en a que 4 (une pour chaque combinaison de Shift et Mod), il y a donc forcément des informations perdues.
D'abord X
lit le fichier Xconfig
, où il trouve les
correspondances entre les touches Control, Alt et ScrollLock avec les
codes X Meta, ModeShift, Compose, ModeLock et ScrollLock - voir
X386keybd(1), ou XFree86kbd(1).
Par défaut, c'est la colonne LeftAlt qui sert pour Mod, sauf si
CtlDroit est défini comme ModeShift ou ModeLock, dans ce cas ce sont
les entrées RightCtl qui servent pour Mod. (Sauf si AltGr est défini
comme Mod dans Xconfig, auquel cas c'est la colonne RightAlt qui sert.)
Ceci détermine comment les 4 entrées de XFree86 sont choisies parmi
les 16 de Linux. Notons que par défaut Linux ne fait pas la différence
entre les deux touche Control ou Shift. X
fait la dufférence.
Les touches "action" Show_Memory, Show_State, Show_Registers, Last_Console, Console_n, Scroll_Backward, Scroll_Forward, Caps_On et Boot sont ignorées, de même pour les touches mortes, NumLock, ScrollLock et Alt+code-ASCII.
Ensuite, les définitions de Xconfig
sont utilisées. (Donc une
définition de Compose dans Xconfig
annulera celle trouvée dans la
keymap du noyau.)
Que deviennent les chaînes associées aux touches des fonctions ? Rien,
ce concept n'existe pas sous X. (Mais il est possible de définir des
chaînes associées aux touches de fonction dans xterm
- mais elles
ne doivent pas être interceptées par le gestionnaire de fenêtres.)
Je ne sais pas comment convaincre xterm
qu'il devrait utiliser la
keymap de X quand Alt est enfoncé. Il semble qu'il ne réagisse qu'en
fonction de sa ressource eightBitInput
, et selon qu'elle est à
vrai ou faux, soit il met à 1 le huitième bit, soit il génère un
caractère escape devant le caractère (comme le fait setmetamode(1)
pour la console).
Les deux touches ImprEcran/Syst et Pause/Attn sont spéciales car elles ont deux keycodes: la première produit le keycode 84 quand Alt est enfoncé et 99 sinon; la seconde 101 si Ctrl est enfoncé, 119 sinon. (Il est donc inutile d'assigner des fonctions à Alt-Keycode99 ou Ctrl-Keycode119.)
Si votre clavier a des touches étranges qui ne génèrent aucun code
sous Linux (ou génèrent des messages du genre "unrecognized
scancode"), vous pouvez, à partir du noyau 1.1.63, utiliser
setkeycodes(1) pour dire au noyau quel keycode assigner à ces
touches. (Leur utilisation sous X sera cependant impossible.)
Une fois qu'elles ont un keycode grâce à setkeycodes
, on peut
leur associer une fonction avec loadkeys
.
Permuter ScrollLock et Control (en suposant que vous utilisez les
keymaps 0-15; vérifiez avec dumpkeys | head -1
)
% loadkeys
keymaps 0-15
keycode 58 = Control
keycode 29 = Caps_Lock
%
Les permuter sous X seulement:
% xmodmap .xmodmaprc
où .xmodmaprc
contient les lignes
remove Lock = Caps_Lock
remove Control = Control_L
keysym Control_L = Caps_Lock
keysym Caps_Lock = Control_L
add Lock = Caps_Lock
add Control = Control_L
Qu'en est-il de la numérotation des touches? Backspace a le numéro 14
sous Linux et 22 sous X... En fait, la numérotation est plus ou moins
arbitraire. Le numéro sous Linux peut être visualisé avec showkey(1), et le
numéro sous X avec xev(1). Souvent le numéro sous X est 8 de plus que
le numéro sous Linux.
Les touches Shift, Ctrl et Alt peuvent-elles être des commutateurs stables ? Oui, en faisant:
% loadkeys
keycode 29 = Control_Lock
keycode 42 = Shift_Lock
keycode 56 = Alt_Lock
%
les Control, Shift et Alt de gauche deviennent stables.
Les numéros à utiliser sont donnés par showkey
(et sont généralement 29 et 97 (Control), 42 et 54 (Shift), 56 et 100 (Alt))
et les fonctions possibles sont Control_Lock, Shift_Lock, Alt_Lock,
ALtGr_Lock.
Et le touches `collantes'? Il n'y a pas encore eu de nouvelle version du paquetage kbd depuis leur introduction dans le noyau 1.3.33, il faut donc utiliser leurs codes hexa, par example:
% loadkeys
keymaps 0-15
keycode 54 = 0x0c00
keycode 97 = 0x0c02
keycode 100 = 0x0c03
%
rend les Shift, Ctrl et Alt de droite collantes.
Pour autant que je sache, il y a 6 manières de changer de mode résolution:
1. A la compilation: changer la ligne
SVGA_MODE= -DSVGA_MODE=NORMAL_VGA
dans /usr/src/linux/Makefile
.
1A. Après la compilation: utiliser rdev -v
- une affreuse
magouille, mais bon, ça marche.
2. Au démarrage: mettre vga=ask
dans le fichier de config de
lilo, qui demandera au boot le mode voulu. Une fois décidé, remplacer
par vga=
LePlusJoliMode.
3. En cours de route:
A. Utiliser la commande resizecons
. (C'est un programme très
primitif utilisant l'ioctl VT_RESIZE.)
B. Utiliser SVGATextMode
. (C'est une version moins primitive)
4. Pas "sur la console":
Sous dosemu
, ou avec svgalib etc. on peut changer le mode vidéo
de la carte écran sans que le pilote de la console s'en
aperçoive. C'est parfois utile pour configurer resizecons
ou
SVGATextMode
:sous dosemu
se mettre dans le mode vidéo voulu
grâce à un programme DOS utilisant ce mode, puis dans une autre
console, récupérer les paramètres de ce mode. Il ne reste plus qu'à
utiliser ces données pour l'initialisation de resizecons
et
SVGATextMode
. Dans certains cas la carte vidéo se retrouve dans
un mode inutilisable, le moyen le plus simple pour se sortir de là est
de lancer dosemu
, laisser le BIOS mettre un mode vidéo correct,
puis tuer dosemu
(avec kill -9
).
Récupérer svgalib et compiler le programme restoretextmode
.
Booter la machine dans tous les modes vidéo possibles
(en mettant vga=ask
dans le fichier config de lilo), et
sauvegarder les registres vidéo dans des fichiers CxL
(C=Colonnes, L=Lignes), par exemple 80x25, 132x44, etc.
Placer ces fichiers dans /usr/lib/kbd/videomodes
.
Désormais resizecons 132x44
changera le mode vidéo
(et enverra le signal SIGWINCH à tous les processus qui ont besoin de
savoir que la résolution a changé, et chargera une nouvelle police si
nécessaire).
A présent, resizecons
ne change de mode que s'il y a assez de
mémoire pour contenir à la fois l'ancienne et la nouvelle console.
Au démarrage, le noyau met la vitesse de répétition à sa valeur maximale. Pour la plupart des claviers c'est raisonnable, mais sur certains il devient quasiment impossible d'effleurer une touche sans avoir trois fois le même caractère. Dans ce cas utiliser le programme kbdrate(8) pour changer la vitesse de répétition ou si ça ne suffit pas supprimer la section:
! set the keyboard repeat rate to the max mov ax,#0x0305 xor bx,bx ! clear bx int 0x16
/usr/src/linux/[arch/i386/]boot/setup.S
.
setterm -blank
nn règle le délai d'extinction de l'écran
à nn minutes d'inactivité. (Avec nn = 0, l'économiseur
d'écran est désactivé.)
L'option s
de xset(1) règle les paramètres de l'économiseur
d'écran de X.
Les modes d'économie d'énergie du moniteur peuvent être
activés/désactivés par le programme setvesablank
donné dans les
commentaires au début du fichier
/usr/src/linux/drivers/char/vesa_blank.c
.
: Parfois les touches de curseur produisent des codes bizarres?
Quand le terminal est en mode application
, les touches de curseur
produisent les codes Esc O x et sinon Esc [ x, avec x = A,B,C ou D.
Certains programmes mettent le termnial en mode application et si
on les tue avec un kill -9
, ou s'il se plantent, le terminal
restera dans ce mode.
% echo -e '\033c'réinitialise les propriétés du terminal courant. Si on veut passer en mode application:
% echo -e '\033[?1h'et si on veut en sortir:
% echo -e '\033[?1l'
Quelques personnes ont noté des pertes de caractères tapés lors d'un accès disquette. Il semblerait que ce soit un problème avec les cartes mères Uni-486WB. (SVP envoyez moi un mail pour confirmer [Oui, j'ai le même problème], infirmer [Non, tout va bien avec ma carte Uni-486WB], ou modifier [Ma machine Xyzzy a le même problème].)
Certaines personnes ont eu des blocages aléatoires du clavier - parfois associés à une activité disque dur ou une autre entrée/sortie.
ulf@rio70.bln.sni.de (Ulf Tietz) écrit:
`J'avais ce genre de problèmes quand ma carte mère avait des réglages trop rapides. En remettant les délais (CLK, wait-states, etc.) à des valeurs plus raisonnables, tout est rentré dans l'ordre.'
bhogan@crl.com (Bill Hogan) écrit:
`Si vous avez un BIOS AMI, vous pouvez essayer de mettre le paramètre Gate A20 emulation sur 'chipset' (si cette option existe). Quand cette option était sur n'importe quoi d'autre ('fast', 'both', 'disabled') j'avais souvent des blocages du clavier.'--------------------------------------------------------------------
Additions et corrections sont les bienvenues.
Andries Brouwer - aeb@cwi.nl
(Bruno Viaris - Viaris@Yoko.ENS-Cachan.Fr pour la traduction)